bacsilamsang | Date: Thứ 7, 2011-06-11, 10:57 PM | Message # 1 |
![bacsilamsang](https://1979675530.uid.me/avatar.jpg) Đang bay
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| L’étroite relation entre rhinite allergique et asthme n’est plus à démontrer. Le diagnostic d’asthme est posé sur l’association de critères cliniques et fonctionnels respiratoires. Le DEM 25-75 (débit expiratoire maximal médian entre 25 et 75 % de la capacité vitale forcée) est un meilleur marqueur de l’obstruction des voies aériennes distales que le VEMS. La diminution du DEM 25-75 pourrait refléter une pathologie bronchique débutante chez les patients atteints de rhinite allergique et la positivité du test de bronchodilatation pourrait détecter le risque d’asthme chez un sujet présentant une rhinite allergique. C’est ce que montre une étude transversale menée chez 1 469 soldats italiens âgés de 18 à 48 ans, non asthmatiques mais ayant une rhinite allergique persistante, vus en consultation de routine pour l’obtention d’un certificat médical.
En plus de l’interrogatoire et de l’examen clinique, des prick-tests cutanés, une spirométrie et un test de bronchodilatation ont été pratiqués chez tous ces militaires. Le test de bronchodilatation était considéré comme positif lorsqu’une élévation du VEMS d’au moins 12 % était constatée après l’administration d’une dose de 400 µg de salmétérol. Dans cette population majoritairement masculine (78,8 les médianes du VEMS étaient de 90 % et du DEM 25-75 de 71 % des valeurs prédites.
Environ 18 % des sujets (soit 261) avaient un DEM 25-75 de départ abaissé. Le test de bronchodilatation a été considéré comme positif chez 924 participants, soit 62,9 %. Les patients ayant une baisse du DEM 25-75 de base ont réagi positivement au test de bronchodilatation pour 91,9 % d’entre eux. Une relation statistique significative a été établie entre le DEM 25-75 et une réponse positive au test de bronchodilatation (χ2 = 114,8; P < 0,001). De la même façon, un accroissement du risque de test positif a été constaté avec la durée d’évolution de la rhinite. Dans ce travail, environ 2/3 des patients ayant une rhinite allergique persistante étaient à risque d’asthme. Malgré le caractère particulier de la population étudiée et l’absence de suivi, le nombre de sujets inclus permet de souligner l’importance du contrôle spirométrique en cas de rhinite pour détecter une anomalie avant l’apparition d’un asthme.
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